Sucessful Entrepreneurial Empowerment for Women

2ème journée

Cette 2^ème journée d’empowerment, a commencé avec 2 membres de notre groupe qui se sont perdues dans les appartements des séminaristes, chez qui nous logeons. 😊

Aujourd’hui notre journée a commencé par une réflexion sur :

What  I have ?

J’ai répondu : 30 years of company skills/communication/network

What  I need ?

J’ai répondu : Customers/target my customers/who can help me target my customers ?

Ce que je retiens principalement de cette matinée c’est que la maturité de l’accompagnement de l’entrepreneuriat au féminin entre les différents pays représentés est différente .

France , Autriche, Portugal et Roumanie bénéficient d’aides institutionnelles (formation, financement, réseaux…), de programmes nationaux qui accompagnent la création entrepreneuriale des femmes.

En Italie et en Turquie les femmes n’ont rien de tout cela , par exemple en Italie les femmes ont des taux d’emprunts plus élevés que les hommes pour entreprendre, et payent leur chambre de commerce pour bénéficier de formation (un % de leur CA).

Ces 2 pays n’ont pas mis en place de structures légales qui accompagnent les femmes entrepreneures.

Pour l’Italie et la Turquie , actuellement les femmes entrepreneurs se débrouillent seules pour trouver des financements via le crowfunding entre autre et surtout le soutien entre elles .

Pour les 4 autres pays nous aurions plus besoin de travailler dans une complémentarité générative pour éviter la concurrence , plutôt une relation win/win, gagnant/gagnant en français.

Autre constat pour nous et les 3 autres pays similaires, on a plus facilement l’accès , on nous pousse l’info sur les financements et les formations par le biais de salons, forum, newsletter…. Pas pour la Turquie et l’Italie.

Si je reprends les différents financements que l’on peut rencontrer, nous avons :

Le crowfunding = on récolte de l’argent en échange d’un service ou produit. Exemple j’ai financé la création d’un restaurant employant des adultes atteints de trisomie et en échange j’ai mon nom au plafond et une assiette spécifique pour faciliter l’appréhension de ces merveilleux collaborateurs.

Le Bartering = échanges de services, troc une relation win/win

Le sponsoring (non déductible des impôts) = je donne des sous et j’obtiens une visibilité

Le mécénat (déductible des impôts) = je donne des sous dans une visée plutôt sociale et j’obtiens une visibilité.

La journée s’est terminée avec une bonne bouteille de Novello et un risotto . Ah non excusez-moi , pas tout de suite 😉, je rembobine…

Elle s’est terminée avec un travail par groupe national sur une étude de cas sur canvas.

Mes camarades et nos amies autrichiennes ont proposé de travailler sur le mien, cela tombe bien Pascal de Sacy dirigeante de Anthropia Conseil est une experte et en peu de temps elle a réussi à me faire ressortir ma singularité . Si je résume encore assez maladroitement, tant ce travail m’a bouleversé positivement et rendus nos échanges si riches de talents et d’humanité :

J’accompagne à retrouver l’humanité ou l’intégrité à des êtres à l’humanité et/ou l’intégrité blessée au niveau psychique, physique ou social.

Chaque groupe nous a présenté des projets fantastiques, par exemple une jeune turque qui a créé une école bilingue et qui utilise des méthodes Montessori, sans le dire réellement puisque ce n’est pas reconnu par l’état.

Enthousiasmées par ces réflexions inspirantes, nous avons décidé de continuer ce travail pour chacune d’entre nous, parce qu’encore une fois, je vous le répète, l’union et la diversité font notre force.

Et mon anecdote , la voulez-vous ?

Jésus est caché dans le tiroir du bureau de ma chambre 😊 oui parce que nous sommes logées dans un faculté d’enseignement religieux de séminaristes , et qu’ils ont la délicatesse de respecter le vœux de chacun et ne nous soumettent pas à la vision permanente de Jésus sur sa croix , si nous ne sommes pas croyantes ou d’une autre religion.