Les chants ont de tout temps servi à rapporter des témoignages, qu’il s’agisse de grands événements, de bouleversements de la société ou d’histoires familiales et intimes. Ils ont traversé les âges de bouches à oreilles et sont à l’image des peuples qui les ont transmis.
Le chant comme un moyen de communication universel
Chants religieux ou comptines pour enfants, chants rituels chamaniques d’Amazonie ou polyphonies corses, pratique collective ou individuelle, les déclinaisons des voix sont infinies.
Le chant a cependant ce caractère universel.
Il se transmet d’humain en humain et fait appel à son ouïe, à sa créativité, à la mémoire, à sa sensibilité et aux vibrations corporelles et émotionnelles.
De la tradition orale aux salles de concert : l’exemple du chant guttural mongol
La tradition orale est une manière de transmettre et de préserver la culture et l’histoire d’un peuple dans une localité précise. En Mongolie, les chants diphoniques imitant les bruits de la nature ont été longtemps méconnus en-dehors des frontières régionales. Mais, depuis une trentaine d’année, l’ouverture du pays à l’international a entraîné une institutionnalisation de ces chants, à la fois étranges et hypnotiques. Leurs interprètent remplissent aujourd’hui les salles de concert partout dans le monde.
Grande Histoire et petites comptines
Un autre exemple de transmission orale par le chant, cette fois bien plus proche de nous : les comptines pour enfants. Saviez-vous que certaines d’entre elles contiennent des messages cachés, témoignant parfois de grands événements de l’Histoire de France ?
Par exemple, si je vous dis “Une souris verte qui courait dans l’herbe”…
Derrière ces paroles anodines se cache une toute autre signification, bien moins insouciante.
Les exemples pour illustrer cet article sont nombreux : en avez-vous à ajouter dans les commentaires ? Je serai heureuse de les lire !
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