Outil universel et reconnu, la musicothérapie est de plus en plus utilisée pour accompagner les personnes ayant des difficultés à communiquer ! Personnes handicapées, âgées ou atteintes d’un trouble du spectre autistique, etc… ou personnes en difficulté sociale. Dans la pratique, le musicothérapeute a recours à deux techniques pour accompagner son patient : la musicothérapie réceptive ou la musicothérapie active. Je vous explique de quoi il s’agit !
Musicothérapie réceptive : un boost pour l’imagination et la verbalisation
Lors d’une séance de musicothérapie réceptive, le patient est invité à écouter une musique ou un son afin de provoquer une émotion précise, puis un dialogue et un traitement avec le thérapeute. Les morceaux sont personnalisés et sélectionnés selon la personnalité et l’état d’esprit du patient, qui, en dépit de son trouble ou de son handicap, possède la capacité de verbaliser ce qu’il/elle ressent.
La musicothérapie réceptive peut réactiver des souvenirs chez les personnes âgées ou amnésiques. Il s’agit donc d’un exercice d’écoute pour entraîner l’imagination et favoriser les capacités d’expressions d’une souffrance ou d’un mal-être.
Musicothérapie active : quand jouer de la musique permet de s’exprimer
L’utilisation de la musicothérapie active est davantage indiquée auprès des personnes qui ne possèdent pas ou ont perdu le langage ou leur capacité à s’exprimer. Par exemple les personnes lourdement handicapées, les malades d’Alzheimer, les personnes en rééducation après un AVC ou encore les jeunes enfants.
Il s’agit dans ce cas de développer leurs capacités à s’exprimer par le biais de percussions, d’instruments de musique ou la rythmique du corps qui leur permettent de se reconnecter à leur perception sensorielle. L’improvisation au service de la communication, pour résumer !
Les séances peuvent avoir lieu en individuel ou en groupe. Vous souhaitez en savoir plus sur ma pratique de musicothérapeute et réserver une séance ? Je vous donne rendez-vous tout de suite sur cette page.
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